En visite dans l’État de New York ou lors d’un petit séjour touristique entre l’Ontario (Canada) et New York (USA), un petit détour par les chutes de Niagara s’impose.
La formation des chutes du Niagara
La plus haute chute est de 57m, mais c’est la largeur du site qui surprend, car elle s’étend sur près de 945m. Avec un débit de 2800m/s à 5720 m/s, les 3 chutes d’eau du Niagara sont impressionnantes à voir (le Fer à Cheval, les chutes américaines et le voile de la mariée).
À cheval sur la frontière entre le Canada et les États-Unis, la rivière Niagara qui prend source dans le lac Erié et le lac Ontario à l’est, se jette en cascade au-dessus de cette vallée, formée par l’érosion progressive des roches calcaires.
Cette région qui s’est formée durant la période glaciaire, il y a environ 30 000 à 50 000 ans a connu une ère de déglaciation qui a donné naissance aux chutes.
Les chutes de Niagara fascinent les touristes non seulement pour sa beauté naturelle et pour la force de ces cours d’eau, mais également pour ses anecdotes et ses mythes. La plus connue est la légende amérindienne de Lelawala qui a préféré rejoindre son véritable amour He-No, le dieu du tonnerre derrière les chutes plutôt que d’épouser l’homme qui lui était destiné.
Le rôle central des chutes de Niagara dans l’économie de la région
Ce site naturel a fait l’objet de nombreuses histoires qui ont séduit et attiré la foule. La région s’est considérablement développée dans les années 50 avec la construction de plusieurs infrastructures touristiques.
Son impact est également important sur le plan de l’industrie et du commerce. En effet, la puissance des chutes a permis de fournir aux villages environnants de l’électricité hydraulique. La production d’énergie du site est aujourd’hui exploitée par des compagnies privées. Le transport fluvial qui emprunte le canal Welland permet de relier les grandes villes voisines contribuant à l’apogée du commerce maritime et le développement d’entreprises locales dans la seconde moitié du 20ème siècle.